RDC : pourquoi le dialogue entre Tshisekedi et les groupes armés vire au casse-tête
Bisbilles au cabinet présidentiel, divergences stratégiques avec Kenyatta, Museveni et Kagame… Le chef de l’État congolais, qui doit organiser une deuxième rencontre avec les mouvements rebelles, fait face à de nombreux obstacles.
À l’issue d’une première rencontre le 8 avril à Nairobi, Uhuru Kenyatta, Yoweri Museveni, Paul Kagame et Félix Tshisekedi s’étaient quittés avec pour discret projet d’entamer des discussions avec le M23 menées par la partie congolaise. Mais à l’occasion du deuxième sommet, qui a eu lieu le 21 avril, les présidents en ont décidé autrement.
Du 22 au 27 avril, c’est en effet une grande table ronde qui s’est finalement ouverte, toujours dans la capitale kényane, avec dix-huit mouvements armés. Ces discussions devaient, en principe, permettre de lister leurs attentes et, surtout, encourager leur reddition, puis leur intégration au nouveau programme DDR (Désarmement, démobilisation, réinsertion), dont la mise en œuvre a pris du retard.
Ce revirement stratégique de dernière minute a rapidement été approuvé par le Kenya mais il a surpris certains participants, à commencer par l’Ouganda et le Rwanda. De ce fait, les débats entre les autorités congolaises et les groupes armés ont connu un démarrage poussif et quelques couacs logistiques.
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