Burkina Faso : pour Blaise Compaoré, les démissionnaires sont des « traîtres »
En coulisses, le président burkinabè, Blaise Compaoré, a commenté, non sans amertume, la démission de Roch Marc Christian Kaboré, Salif Diallo et Simon Compaoré.
![Blaise Compaoré.a © Nyaba Ouédraogo pour JA.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/01/24/024012014114257000000010102012180351000000compaore.jpg)
Blaise Compaoré.a © Nyaba Ouédraogo pour JA.
Confidence de Blaise Compaoré à un proche, quelques jours après la démission de trois barons de son régime, Roch Marc Christian Kaboré, Salif Diallo et Simon Compaoré : "Ils n’étaient que des seconds couteaux [sous la révolution] quand je les ai fait émerger, et voilà qu’ils me trahissent !" Le président du Faso est d’autant plus "déçu" qu’il ne croyait plus à ce scénario évoqué par la presse depuis des mois. "Il avait fini par se convaincre que Roch ne franchirait jamais le pas", estime son confident. Le 3 janvier, veille de sa démission, il avait même reçu son ancien lieutenant au palais de Kosyam, afin de trouver un arrangement et d’éviter le clash. "Trop tard", lui avait répondu celui-ci.
>> Lire aussi : le CDP contre-attaque en créant un "Front républicain"
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