Mali : les autorités de transition peinent-elles à payer Wagner ?

Selon plusieurs sources, l’État malien, soumis aux sanctions de la Cedeao, peine à trouver des liquidités. Et à honorer ses contrats avec la société privée russe.

Cette photographie non datée remise par l’armée française montre trois mercenaires russes, à droite, dans le nord du Mali. © French Army via AP

BENJAMIN-ROGER-2024

Publié le 26 mai 2022 Lecture : 2 minutes.

« Les caisses sont quasiment vides. On se demande encore comment ils parviennent à tenir ». Le constat, dressé par un banquier ouest-africain, est partagé par nombre d’experts : les difficultés économiques et financières des autorités de transition, soumises aux lourdes sanctions de la Cedeao depuis le 9 janvier, sont de plus en plus palpables. Dans une note rédigée en avril dernier, la Banque mondiale estimait ainsi que le Mali risquait de plonger dans la récession si les sanctions étaient maintenues sur deux trimestres ou plus.

Blacklisté auprès de la Cedeao, le gouvernement malien n’a plus d’autre choix que de se financer auprès des banques commerciales locales pour continuer à assurer ses frais de fonctionnement. Il a ainsi demandé plusieurs prêts à différents établissements dont il est actionnaire : la Banque de développement du Mali (BDM), la Banque malienne de solidarité (BMS) ou encore la Banque nationale de développement agricole (BNDA). Reste à savoir jusqu’à quand elles pourront fournir ces avances de trésorerie.

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