OIF : quand les Qataris jouent les pingres
Depuis deux ans, le Qatar refuse d’acquitter sa cotisation obligatoire de membre associé à l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Qui n’est pourtant que d’environ 600 000 euros par an…
![L’émir du Qatar, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani. © Mohammed al-Shaikh/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/01/10/010012014100116000000emiqaoifoki.jpg)
L’émir du Qatar, cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani. © Mohammed al-Shaikh/AFP
Lors du sommet de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), à Kinshasa, en octobre 2012, le Qatar avait fait des pieds et des mains pour obtenir le statut de membre associé sans passer par celui d’observateur comme c’est pourtant la règle. À l’époque, ce passe-droit avait suscité une vive polémique… Or, depuis deux ans, l’émirat refuse d’acquitter sa cotisation obligatoire : environ 600 000 euros par an, selon un barème élaboré par l’OIF il y a huit ans. Une posture surprenante pour un pays réputé pour sa prodigalité tous azimuts ! D’autant qu’il ne pouvait ignorer le montant, pas franchement astronomique, de sa cotisation lors du dépôt de sa candidature. Pour rappel, l’OIF compte cinquante-sept membres, dont trois membres associés.
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