Cameroun : pourquoi les familles de victimes de la catastrophe d’Eseka s’inquiètent du départ de Bolloré ?
Plusieurs familles de victimes de la catastrophe ferroviaire de 2016 menacent le groupe Bolloré d’une nouvelle action en justice. Leur processus d’indemnisation par le groupe français est à l’arrêt, après la cession des actifs africains de celui-ci à l’armateur MSC.
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Des passagers s’échappent du site de l’accident ferroviaire d’Eseka, le 21 octobre 2016, au Cameroun. © AFP.
La catastrophe ferroviaire d’Eseka, qui avait fait plus de 70 morts en 2016 et pour laquelle Camrail, une filiale de Bolloré Africa Logistics, a été reconnue coupable d’homicides involontaires, va-t-elle revenir sur le devant de la scène ? Ce 24 mai, plusieurs familles de victimes ont en tout cas dénoncé, dans un courrier que Jeune Afrique a consulté, « l’arrêt [de leur] processus d’indemnisation » par le groupe Bolloré ainsi que celui de certaines négociations toujours en cours avec des familles de disparus.
Vers un nouveau bras-de-fer ?
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