Algérie : Sonatrach et Sinopec signent un contrat d’un demi-milliard de dollars
Les géants algérien et chinois ont conclu un accord d’une durée de 25 ans qui devrait permettre la production de 95 millions de barils de pétrole sur le gisement de Zarzaïtine, dans le bassin d’Illizi.
Les groupes algérien Sonatrach et chinois Sinopec Overseas Oil & Gas Limited (SOOGL) ont annoncé, le 28 mai, la signature d’un contrat de partage de production pétrolière d’un montant de 490 millions de dollars, concernant un gisement situé dans le sud-est de l’Algérie. D’une durée de 25 ans, ce contrat prévoit de produire « près de 95 millions de barils de réserves de pétrole brut », sur le périmètre de Zarzaïtine, situé dans la province d’Illizi, selon le communiqué diffusé par l’agence de presse officielle APS.
Dans le cadre de ce contrat, Sonatrach et son partenaire chinois s’engagent à exécuter un programme de travaux de développement et d’exploitation dont l’objectif est la récupération et la valorisation des hydrocarbures dans le champ de Zarzaïtine.
Dans le programme des travaux sont inclus la rénovation de l’unité de gas lift (extraction par injection de gaz), le forage de douze nouveaux puits de développement ainsi que des travaux sur six puits existants, le raccordement des nouveaux puits de développement et la maintenance des installations de surface existantes.
40 milliards d’investissements prévus
L’accord a été signé par le vice-président chargé de l’exploration et de la production de Sonatrach, Mohamed Slimani, et le directeur général de SOOGL, Wu Xiuli. La répartition des parts entre Sonatrach et SOOGL n’a pas été communiquée.
Début janvier, le groupe Sonatrach avait annoncé des investissements de 40 milliards de dollars entre 2022 et 2026 dans l’exploration, la production et le raffinage de pétrole ainsi que la prospection et l’extraction de gaz.
Les recettes du groupe ont augmenté de 70 % en 2021 grâce à une hausse de 19 % de ses exportations d’hydrocarbures, a indiqué en janvier son PDG, Toufik Hakkar. Quatrième puissance économique du continent africain, l’Algérie est particulièrement exposée aux variations des prix des hydrocarbures du fait de sa dépendance à la rente pétro-gazière, qui représente plus de 90 % de ses recettes extérieures.
Déjà en nette remontée après la reprise économique post-Covid, le baril de pétrole tutoie actuellement des sommets, avec un Brent (pétrole brut de la mer du Nord) à plus de 100 dollars. Cette flambée a fait suite à l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février et aux sanctions infligées à la Russie, important pays exportateur de pétrole et de gaz.
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