RDC : Christophe Mboso et Modeste Bahati Lukwebo, des alliés devenus ennemis

Le président de l’Assemblée nationale et celui du Sénat se sont disputés la possibilité de nommer un nouveau juge à la Cour constitutionnelle. Une querelle loin d’être anodine à 18 mois des prochaines élections.

Modeste Bahati Lukwebo et Christophe Mboso. © Montage JA; BENOIT DOPPAGNE/Belga via AFP; Arsène Mpiana pour JA

Publié le 30 mai 2022 Lecture : 3 minutes.

La Cour constitutionnelle suscite décidément bien des convoitises. Mi-mai, c’est la mise à l’écart de son président, Dieudonné Kaluba, qui a semé la confusion sur les intentions réelles du chef de l’État, Félix Tshisekedi. Mais une autre bataille se joue en coulisses, qui oppose deux barons de la politique congolaise.

D’un côté, Christophe Mboso, le président de l’Assemblée nationale. Fin manœuvrier, ce transfuge du Front commun pour le Congo (FCC) est en poste depuis février 2021 et passe pour être l’un des plus proches alliés de Tshisekedi. De l’autre, Modeste Bahati Lukwebo, son collègue à la tête du Sénat. Lui aussi a d’abord appartenu au camp de Joseph Kabila avant de rallier le nouveau chef de l’État et de se faire une place au cœur du pouvoir. S’ils s’opposent aujourd’hui, c’est parce que l’enjeu est de taille : il s’agit ni plus ni moins que d’étendre son contrôle sur la Cour constitutionnelle.

« Quelle n’a pas été sa surprise… »

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