Sahel : les secrets de la résilience sécuritaire du Niger

Confronté à la menace jihadiste sur toutes ses frontières, le Niger est jusqu’à présent parvenu à empêcher les groupes terroristes de s’installer sur son territoire. Comment et avec quels moyens ? Décryptage.

Les Forces armées nigériennes (FAN) en patrouille près de Ouallam, dans la région de Tillabéri, le 6 juillet 2021. © Media Coulibaly/REUTERS

Seidik Abba © DR

Publié le 26 juin 2022 Lecture : 5 minutes.

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Niger : l’espoir du Sahel ?

Dix-huit mois après son élection, comment Mohamed Bazoum tient-il le cap qu’il a fixé en matière de sécurité et de développement ?

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« Consolider et avancer » : le slogan de campagne de Mohamed Bazoum aura trouvé sa meilleure illustration en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme. En s’installant, le 2 avril 2021, dans le fauteuil de son prédécesseur Mahamadou Issoufou, le président nigérien a hérité d’un pays qui affiche une résilience surprenante face à des menaces exceptionnelles dans le contexte sahélien.

De tous ses voisins immédiats, voire de tous les États sahéliens, le Niger est le seul à devoir juguler une insécurité prégnante sur trois frontières : sud-est avec le Nigeria (Boko Haram), nord-ouest avec le Burkina et le Mali (les groupes jihadistes) et nord avec la Libye (État islamique et faillite de l’État libyen). Et pourtant, à l’exception des îles nigériennes du lac Tchad, aucun pan du territoire national n’est occupé en permanence par les groupes terroristes qui écument le Sahel. Cette situation contraste fortement avec celle de ses voisins burkinabè et malien.

« Épreuves de feu »

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