OCP, Sonatrach, Petroci… Les recettes des entreprises publiques africaines pour s’imposer

Si plusieurs sociétés africaines à capitaux publics souffrent, nombre d’entre elles excellent. Le décryptage de Jeune Afrique.

La centrale de la Steg, près du port de la Goulette, en Tunisie. La Steg est l’une des plus importantes entreprises tunisiennes par son chiffre d’affaires. © Ons Abid pour JA

PhotodeprofilJoelAssoko3 (2)

Publié le 13 juillet 2022 Lecture : 5 minutes.

Il y a une génération encore, les entreprises publiques africaines étaient censées disparaître. Sens de l’histoire oblige. L’ANC découvrait, par exemple, en 1994, que les entreprises publiques sud-africaines étaient gérées par le « bureau des privatisations »… Mais le certificat de décès avait été signé trop vite, et le patient a déjoué les pronostics. Le continent compte pas moins de 3 000 entreprises à capitaux publics, employant un salarié sur quatre dans les différents secteurs de l’économie, a rappelé Moez Ajmi, associé du cabinet d’audit financier et de conseil EY, au cours d’un panel consacré à ces entreprises lors de l’Africa CEO Forum, en juin, à Abidjan. Leurs revenus annuels représentent environ 15 % du PIB africain.

Plusieurs grandes entreprises des économies africaines sont détenues par l’État : Ethiopian Airlines et OCP, bien sûr, mais aussi des creusets d’excellence moins connus du grand public. C’est le cas de Tanger Med Special Agency, à qui la métropole marocaine doit son statut de hub logistique mondial, d’Airports Company South Africa (Acsa), qui gérait jusqu’en 2021 l’aéroport international de Bombay, ou encore du kényan KenGen, leader africain de la géothermie, dont l’expertise est sollicitée aujourd’hui d’Addis-Abeba à Kinshasa.

Trois atouts essentiels

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Algérie : Sonatrach tient le bon filon

Contenus partenaires