Centrafrique : la chasse aux criminels est ouverte

Des sanctions devraient être prochainement prises à l’ONU contre certains membres de l’ex-Séléka. À charge, ensuite, aux forces militaires sur place de les faire appliquer.

Noureddine Adam, patron de l’ex-Cedad, la police politique du régime de François Bozizé © Vincent Fournier/J.A.

Noureddine Adam, patron de l’ex-Cedad, la police politique du régime de François Bozizé © Vincent Fournier/J.A.

Publié le 2 décembre 2013 Lecture : 1 minute.

La résolution onusienne qui doit être adoptée dans le courant de la semaine devrait prévoir des sanctions contre certains membres de l’ex-Séléka. Un comité sera chargé par le Conseil de sécurité de les identifier. L’Union africaine a déjà transmis une liste au bureau de la procureure de la Cour pénale internationale (CPI). De leur côté, les militaires français ont localisé la plupart des colonels, commandants et capitaines de l’ex-rébellion. Parmi eux, Noureddine Adam, numéro deux de la Séléka et patron du Comité extraordinaire de défense des acquis démocratiques (Cedad) – autrement dit : la police politique – jusqu’à sa dissolution, le 27 novembre. Depuis une dizaine de jours, ce dernier se fait très discret et multiplie les déplacements à travers le pays.

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