Cen-Sad : le Maroc s’affaire au Sahel

La diplomatie marocaine menée par Salaheddine Mezouar entend être l’un des moteurs de la Cen-Sad. Objectif : contrer le rival algérien et préserver les intérêts du Maroc au Sahara occidental.

Mezouar (c.) lors de la conférence sur la sécurité des frontières au Sahel (Rabat, 14 novembre). © Joan Tilouine / J.A.

Mezouar (c.) lors de la conférence sur la sécurité des frontières au Sahel (Rabat, 14 novembre). © Joan Tilouine / J.A.

Publié le 3 décembre 2013 Lecture : 0 minute.

Depuis la chute de Mouammar Kadhafi, le Maroc s’efforce d’améliorer ses positions au Sahel. Salaheddine Mezouar, le ministère des Affaires étrangères, a, depuis son entrée en fonction le 10 octobre, accéléré le processus de ratification du nouveau traité de la Communauté des États sahélo-sahariens (Cen-Sad) adopté à N’Djamena au mois de février. Un projet de loi en ce sens a déjà été déposé au Parlement. Au-delà de leurs intérêts au Sahara occidental, la Cen-Sad possède aux yeux des Marocains un avantage déterminant pour s’occuper d’affaires sahéliennes : le rival algérien n’y siège pas.

>> Lire aussi l’interview de Salaheddine Mezouar : "Attaquer le terrorisme à la racine"

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Dakhla devrait devenir le premier pôle halieutique national. © Vincent Fournier pour J.A.

Maroc : très cher Sahara

À l’âge de 60 ans, Salaheddine Mezouar devient ministre marocain des Affaires étrangères. © Hassan Ouazzani pour J.A.

Maroc : Salaheddine Mezouar, le meilleur ennemi du PJD

Contenus partenaires