Gabon : Rose Ossouka Raponda en VRP de « l’accélération »
À la tête d’une importante délégation, la Première ministre gabonaise est venue à l’Africa CEO Forum, qui se tient ces 13 et 14 juin à Abidjan, pour promouvoir le Plan pour l’accélération de la transformation (PAT) – stratégie de relance post-covid de Libreville – aux investisseurs présents.
« Quand on vient au Gabon, on n’en repart pas », souffle avec optimisme Rose Ossouka Raponda à un public attentif en clôturant la réunion consacrée à la stratégie de développement du Gabon. La Première ministre gabonaise est venue à l’Africa CEO Forum (ACF) pour présenter le Plan d’accélération de la transformation (PAT), le programme de reprise à 3 000 milliards de F CFA (4,5 milliards d’euros) destiné à sortir le pays d’Afrique centrale de la récession ponctuelle dans laquelle l’a plongé la crise sanitaire.
A travers douze projets prioritaires dans les hydrocarbures, le bois, l’agriculture, les infrastructures, entre autres, auxquels s’ajoutent treize projets de second rang, Libreville entend atténuer drastiquement sa dépendance au pétrole, dont la contribution au produit intérieur brut est passée de 32 à 21 % sur la décennie, tout en diversifiant son économie.
Cela se traduit entre autres par la création de deux zones économiques spéciales (ZES), après le succès de celui de Nkok, et la mise en place de cinq zones agricoles à forte productivité (ZAP) pour réduire la facture annuelle de 450 milliards de F CFA que le Gabon dépense en importations de produits alimentaires.
Retours sur investissement
Les premiers effets commencent à se faire sentir. De 1,5 % en 2021, la croissance est projetée à 2,8% du PIB cette année. « Nous pourrons faire davantage parce que les efforts fournis depuis un an pour la mise en œuvre du PAT commencent à porter leurs fruits », explique Jeanine Roboty, la ministre de l’Économie et de la Relance.
Une confiance que renforce le plaidoyer de Gagan Gupta, le fondateur d’Arise, qui se satisfait du retour sur investissement qu’il enregistre depuis des années. Loïse Tamalgo, le délégué général pour l’Afrique d’Eramet, qui dispose de 64 % des parts de la Comilog chargé de l’exploitation du manganèse, a mis en avant le cadre des affaires à travers la flexibilité dont font preuve les autorités pour adapter la réglementation.
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