Algérie : révision constitutionnelle compromise
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika s’était était engagé en 2011 à réviser la Constitution. À cinq mois de la présidentielle, les délais semblent très serrés.
![Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, le 15 avril 2013. © Farouk Batiche/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/11/28/028112013164841000000abdborevcok.jpg)
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, le 15 avril 2013. © Farouk Batiche/AFP
Abdelaziz Bouteflika souhaite-t-il toujours réviser la Constitution ? Un juriste membre de la commission constituée à cet effet est loin d’en être convaincu. "Je doute que le président veuille aujourd’hui réviser la loi fondamentale comme il s’y était engagé en 2011, confie-t-il. Le texte que nous lui avons soumis ne l’ayant pas emballé, il se l’est mis sous le coude, en s’engageant à nous faire part ultérieurement de ses appréciations." À moins de cinq mois de la présidentielle (en avril 2014), il est hautement improbable que l’Assemblée nationale et le Sénat aient le temps d’adopter un texte dont personne ne connaît encore la teneur.
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