RDC : Vital Kamerhe acquitté en appel

La cour d’appel de Kinshasa/Gombe a annoncé ce 23 juin l’acquittement de l’ex-directeur de cabinet de Félix Tshisekedi. Débarrassé de sa condamnation pour corruption et détournement de fonds, Vital Kamerhe a désormais le champ libre pour revenir dans l’arène politique.

Vital Kamerhe, en novembre 2018 à Genève. © FABRICE COFFRINI/AFP

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Publié le 23 juin 2022 Lecture : 2 minutes.

Le scénario avait progressivement gagné en crédibilité ces derniers mois. Même si l’entourage de Kamerhe n’osait publiquement l’affirmer de peur de « céder au triomphalisme », l’annulation, par la Cour de cassation en avril dernier, de la condamnation de l’ex-directeur de cabinet de Tshisekedi avait été interprétée comme une première étape vers un acquittement.

Jugé lors d’un deuxième procès en appel le 2 juin, Vital Kamerhe a donc été acquitté ce jeudi 23 juin, selon ses proches et l’un de ses avocats, contacté par Jeune Afrique.

Il avait été condamné en première instance, en juin 2020, à 20 ans de prison et à 10 ans d’inéligibilité pour corruption et détournement dans la gestion des fonds destinés au projet des « cent jours » du chef de l’État. Cette peine avait ensuite été réduite à 13 ans de réclusion lors d’un premier procès en appel, en juin 2021.

Remis en liberté provisoire pour raisons médicales en décembre dernier, le patron de l’Union pour la nation congolaise (UNC) avait effectué une convalescence de quatre mois en France avant de rentrer à Kinshasa après l’annonce de l’annulation de la condamnation en appel. Il s’était, depuis, astreint à une grande discrétion, s’appuyant sur un cercle très restreint de collaborateurs.

Un atout pour Tshisekedi ?

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