Libye – États-Unis : impossible coopération militaire
Opposition politique, attaques, vols… Nombreux sont les problèmes qui empêchent les Américains de développer une coopération militaire avec les autorités libyennes.
Depuis l’enlèvement par les Navy Seals, début octobre en Libye, de l’un des chefs d’Al-Qaïda, Abou Anas Al-Libi, le grand mufti Sadeq al-Gharyani exige l’arrêt de toute coopération militaire avec les Occidentaux. "Nos jeunes vont-ils être entraînés au kidnapping ?" feint-il de s’interroger. Depuis des mois, plusieurs centaines d’hommes ont été sélectionnés pour recevoir une formation à l’étranger (Royaume-Uni, Italie, Turquie et Bulgarie). Ils sont appelés à constituer un corps d’infanterie rassemblant ex-cadres de l’armée de Kadhafi et commandants de brigades révolutionnaires pas encore démobilisés. En août, après une attaque de miliciens contre leurs camps d’entraînement secrets près de Tripoli, les Américains avaient renoncé à former sur place une unité antiterroriste. Selon un expert occidental, une partie de leurs équipements avait été dérobée.
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