Sénégal : des Argentins en renfort pour le procès Habré
Des experts argentins sont attendus à N’Djamena pour aider à l’identification des lieux où sont enterrés les victimes de la police politique de l’ancien président tchadien, Hissène Habré, qui doit être bientôt jugé au Sénégal.
![L’ancien président tchadien Hissène Habré à la sortie du tribunal de Dakar, le 2 juillet 2013. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/11/15/015112013190508000000habrargerenfok.jpg)
L’ancien président tchadien Hissène Habré à la sortie du tribunal de Dakar, le 2 juillet 2013. © AFP
Attendus à N’Djamena début décembre, magistrats et policiers de la deuxième commission rogatoire des chambres spéciales africaines chargées de juger l’ancien président tchadien Hissène Habré vont recevoir le renfort d’une équipe de médecins légistes argentins (après la chute de la dictature militaire, en 1983, l’Argentine a été confrontée à des problèmes du même ordre). Dans un premier temps, ces derniers seront chargés de la reconnaissance et du marquage des lieux où ont été enterrées les victimes de la Direction de la documentation et de la sécurité (DDS), la police politique de l’ancien régime. Au cours d’une prochaine mission, ils procéderont à des prélèvements et à des analyses balistiques. Par ailleurs, les chambres africaines souhaitent que soit ajouté à l’accord de coopération judiciaire qui lie le Sénégal au Tchad un paragraphe concernant l’échange de témoins. Les discussions à ce propos se poursuivent entre les deux pays.
>> Lire aussi : Hissène Habré, du complot au cachot
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