Pétrodollars, soleil, islam… Pourquoi les footballeurs du Maghreb s’exilent dans le Golfe

Après avoir proposé des « pré-retraites dorées » aux stars du ballon rond, le Qatar, l’Arabie Saoudite et les Émirats séduisent de plus en plus de jeunes joueurs marocains, tunisiens et algériens. Avec des offres plus attractives que celles des grands clubs européens…

Baghdad Bounedjah lors du match Al Sadd – Al Wakrah au Qatar, le 31 janvier 2022 © Simon Holmes/NurPhoto via AFP

Alexis Billebault

Publié le 21 juin 2022 Lecture : 4 minutes.

Lorsqu’il jouait dans le championnat local, l’attaquant algérien Islam Slimani n’avait qu’une idée en tête : « Je voulais aller en Europe, et pas ailleurs. » Comme nombre de joueurs nord-africains, il a choisi de franchir la Méditerranée pour poursuivre sa carrière. Mais depuis son départ du CR Belouizdad pour le Sporting Lisbonne en 2013, le meilleur buteur de l’histoire des Fennecs a plusieurs fois eu l’occasion d’aller monnayer ses talents dans le Golfe persique, on lui proposait des contrats encore plus avantageux.

Beaucoup de footballeurs nord-africains de son âge préfèrent ainsi filer vers le Golfe persique – au Qatar, en Arabie saoudite ou aux Émirats arabes unis. Un exil qui s’est accéléré ces dernières années, mais qui a commencé dès les années 1970.

« Beaucoup d’argent »

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