RDC : quand la Gécamines s’éveillera…
Alors que la RDC est dotée d’un sous-sol extraordinairement riche, sa population, elle, vit dans une grande pauvreté. Mais que se passerait-il si la nouvelle direction générale de la Gécamines parvenait à faire de la société publique un acteur clé de la diversification de l’économie nationale ?
-
Stéphane Ballong
Stéphane Ballong est directeur adjoint de la rédaction.
Publié le 11 juillet 2022 Lecture : 3 minutes.
Voilà un pays dont on aime à dire qu’il est « scandaleusement riche » ! Un pays dont le sous-sol regorge, sur 2,3 millions de km2, de tous les minerais imaginables – plus d’un millier exactement, selon des estimations réalisées par la Banque mondiale en 2008. Or, diamant, bauxite, cuivre et, surtout, cobalt (deux tiers de la production mondiale), incontournable dans la production des voitures électriques et objet de toutes les convoitises en Europe, en Chine et aux États-Unis… La RD Congo est assise sur une fortune, entend-on souvent.
D’après les calculs de Léonide Mupepele Monti, auteur d’un livre dressant un état des lieux chiffré du secteur, l’ensemble de ces richesses minières vaudrait quelque 3 700 milliards de dollars. Et ça, c’était en 2012 ! Quel serait ce chiffre aujourd’hui, alors que les cours des métaux restent hauts et que la demande de cobalt va exploser dans les dix à quinze prochaines années, portée par l’industrie des énergies propres ? L’auteur de ces lignes ne se hasardera pas à une estimation.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan