La Banque Atlantique va mobiliser 500 millions de dollars pour le Sénégal

Le Sénégal a obtenu un prêt de 150 milliards de F CFA de la Banque Atlantique. Le groupe bancaire a également été mandaté pour faciliter la levée de 100 milliards de F CFA sur les marchés internationaux.

Amadou Bâ est le ministre de l’Économie et des Finances du Sénégal. © DGID

Amadou Bâ est le ministre de l’Économie et des Finances du Sénégal. © DGID

Publié le 6 janvier 2014 Lecture : 1 minute.

L’État sénégalais a obtenu le 31 décembre 2013 un prêt de 150 milliards de F CFA (environ 300 millions de dollars) auprès de la Banque Atlantique. Ce prêt d’une maturité de 7 ans est supporté à 90% par la filiale du groupe marocain Banque centrale populaire (BCP). Il a fait l’objet d’une signature de convention entre Amadou Bâ, le ministre de l’Économie et des Finances du Sénégal et Souleymane Diarrassouba, le directeur général d’Atlantic Business International (ABI), le holding commun entre BCP et l’ivoirien Atlantic Financial Group.

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Chef de file

« En Octobre dernier, le Sénégal a choisi la Banque Atlantique comme chef de file pour la mobilisation de 150 milliards de F CFA dans l’espace de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Uemoa) et de 100 milliards de F CFA [environ 200 millions de dollars] sur les marchés internationaux » a expliqué à Jeune Afrique, une source proche du ministre de l’économie et des finances à Dakar.

Selon cette source, la seconde tranche devrait être levée par une banque londonienne dont l’identité n’a pas encore été divulguée, avant la fin du mois de janvier.

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Infrastructures

Cet emprunt d’une valeur totale de 250 milliards de F CFA (environ 500 millions de dollars) va servir à financer des investissements dans plusieurs projets d’infrastructures d’envergure notamment dans les secteurs de l’agriculture, du transport, de l’agriculture et des énergies – domaine dans lequel l’État sénégalais entend porter la puissance nationale à 1 000 mégawatts à l’horizon 2017 contre 587 mégawatts actuellement.

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Le gouvernement sénégalais, dans le cadre du Plan Sénégal Émergent basé sur les investissements publics massifs dans les secteurs marchands et non marchands, vise à terme une croissance de 7% contre 4% actuellement.

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