RDC – Olivier Kamitatu : « La stigmatisation d’une communauté est intolérable »
Ancien président de l’Assemblée nationale devenu porte-parole de Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu réagit à la brusque dégradation des relations entre Kinshasa et Kigali et au déploiement annoncé d’une force régionale, dont il doute qu’elle obtiendra des résultats.
Directeur de cabinet et porte-parole de Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu Etsu, 58 ans, épaule ce dernier depuis de nombreuses années. L’ancien président de l’Assemblée nationale de transition et ministre du Plan de Joseph Kabila a été, ces derniers mois, l’un des principaux artisans de la mise en place des structures d’Ensemble pour la République, le nouveau parti de l’ex-gouverneur du Katanga. Situation dans l’est de la RDC, M23, crise avec le Rwanda, élections prévues en 2023, candidature de Katumbi… Olivier Kamitatu a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Jeune Afrique : Pourquoi Moïse Katumbi est-il aussi discret sur la reprise des hostilités entre l’armée congolaise et la rébellion du M23 ?
Olivier Kamitatu : Il ne faut pas se laisser abuser par les contre-vérités véhiculées sur les réseaux sociaux. Aucun Congolais digne de ce nom ne peut rester indifférent ou muet au regard des attaques et atrocités récurrentes qui sèment désolation et destruction dans l’Est. Avec plus d’un million de followers, Moïse Katumbi utilise son compte twitter pour exprimer son opinion. Après la reprise des hostilités du M23, il a posté un message sans équivoque de soutien ferme aux éléments des FARDC [Forces armées de RDC] en les exhortant à se battre courageusement pour préserver l’intégrité du territoire national. Celle-ci n’est pas négociable, pas plus que la sécurité des Congolais et des Congolaises.
Moïse Katumbi appelle au maintien d’un dialogue franc, sincère et dépassionné entre les pays de la région
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