Abou Iyadh : profession terroriste

Issus de la société civile, de la classe politique ou du monde des médias, ils auront marqué, par leur action ou par leur influence, la transition démocratique amorcée au lendemain de l’élection de la Constituante, il y a tout juste deux ans. Parmi eux, Abou Iyadh, le fondateur d’Ansar al-Charia.

Publié le 18 octobre 2013 Lecture : 1 minute.

Qui sont les nouvelles stars de la vie politique tunisienne ?
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Connu sous le nom de guerre d’Abou Iyadh, Seifallah Ben Hassine, fondateur d’Ansar al-Charia, un mouvement d’obédience salafiste prônant l’instauration du califat par le jihad, aura, depuis le 23 octobre 2011, soufflé le chaud et le froid, avant de basculer définitivement dans la violence et l’excommunication (takfir). Ses relations ambiguës avec Ennahdha lui ont permis de bénéficier, pendant un temps, du soutien tacite et de l’indulgence des autorités. Parmi ses "faits d’arme", l’instigation de l’attaque de l’ambassade des États-Unis, le 14 septembre 2012, des affrontements répétés avec les forces de l’ordre, le recrutement et la formation de combattants pour la Syrie, la mise en place d’un réseau terroriste, dont l’une des bases est le Jebel Chaambi… L’implication avérée d’Ansar al-Charia dans les assassinats de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi a scellé la rupture avec le gouvernement islamiste et valu au mouvement d’être classé, en septembre dernier, parmi les organisations terroristes. Depuis, Abou Iyadh est en cavale, et certains de ses lieutenants se sont repliés en Libye.

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