Algérie – Sonatrach : Réda Hemche, les raisons d’un exil

L’ancien chef de cabinet du PDG de Sonatrach, Réda Hemche, a quitté l’Algérie en 2009. Juste après le début de l’enquête du DRS sur le scandale de corruption présumé touchant la société nationale d’hydrocarbures.

Le siège de la Sonatrach à Oran, en Algérie. © AFP

Le siège de la Sonatrach à Oran, en Algérie. © AFP

Publié le 25 octobre 2013 Lecture : 1 minute.

Contrairement à ce qu’on a pu lire ici ou là, Réda Hemche, l’ancien chef de cabinet du PDG de Sonatrach contre lequel un mandat d’arrêt international a été délivré pour corruption présumée, n’a pas été nommé à la tête d’International Holding Corp., une filiale du géant pétrolier algérien dont le siège est à Lugano, en Suisse. Il a quitté l’Algérie en juillet 2009, peu après le début des auditions par le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) de plusieurs cadres dirigeants concernant divers contrats litigieux avec des multinationales. "Il a fait valoir son droit à une retraite anticipée en expliquant qu’il souhaitait rejoindre son épouse hospitalisée à Genève aux frais de Sonatrach", témoigne un ancien collègue. La justice soupçonne ce neveu de Chakib Khelil, l’ancien ministre de l’Énergie, d’avoir organisé son départ précipité grâce à des complicités en haut lieu afin de se soustraire aux questions des enquêteurs.

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