Algérie : retour à In Amenas

Les employés occidentaux de BP et de Statoil devraient revenir sur le site du complexe gazier algérien d’In Amenas dans le courant de décembre.

En janvier 2013, le complexe gazier avait été attaqué par des terroristes. © JIJI PRESS / AFP

En janvier 2013, le complexe gazier avait été attaqué par des terroristes. © JIJI PRESS / AFP

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Publié le 17 octobre 2013 Lecture : 1 minute.

Cible d’une attaque terroriste entre le 16 et le 19 janvier 2013, le complexe gazier de Tiguentourine (In Amenas), dans le sud de l’Algérie, a repris ses activités, mais attend toujours le retour des coopérants étrangers. Alors que les responsables de British Petroleum (BP) annoncent que leurs employés seront "bientôt de retour en Algérie", le norvégien Statoil, qui gère le site en partenariat avec BP et la compagnie pétrolière publique Sonatrach, attend davantage de garanties en matière de sécurité. Pourtant, dix mois après l’assaut qui s’est soldé par la mort de 37 otages et l’élimination de 29 terroristes, Tiguentourine a beaucoup changé. La base de vie et le site gazier ont fait l’objet de travaux de rénovation pour gommer les séquelles de l’attaque.

La sécurité a été renforcée

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La sécurité autour de la ville d’In Amenas, de son aéroport, ainsi que du complexe a été renforcée, tant et si bien qu’un journaliste de Reuters a qualifié le site de "véritable bunker". Des avions de l’armée survolent régulièrement la région et plusieurs barrages militaires en filtrent l’accès, tandis que l’étranger de passage se doit d’être muni d’un sauf-conduit sous peine d’être expulsé manu militari. Last but not least, une nouvelle piste d’atterrissage est en cours de construction et devrait être opérationnelle avant la fin de l’année. Des hélicoptères pourront effectuer la navette entre l’aérodrome et le compound de Tiguentourine pour éviter le trajet par la route, qui a été fatal à certains employés le 16 janvier dernier. Quelque peu exaspérées par les réticences et les exigences des Britanniques et des Norvégiens, les autorités algériennes n’escomptent pas moins le retour des expatriés à compter de décembre 2013, un mois avant le premier anniversaire de ce 11 Septembre algérien.

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