Mali : guerre d’influence entre Paris et Moscou autour du renouvellement de la Minusma

Ce mercredi 29 juin, le Conseil de sécurité des Nations unies a voté en faveur du renouvellement du mandat de sa Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation au Mali (Minusma). Mais le scrutin a fait l’objet d’un face-à-face tendu.

Des policiers de la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), patrouillent devant la Grande Mosquée de Tombouctou, le 8 décembre 2021. © Florent Vergnes/AFP

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Publié le 30 juin 2022 Lecture : 3 minutes.

Des semaines de spéculation et une âpre lutte d’influence. Dans les couloirs des Nations unies à New York, le Conseil de sécurité de l’ONU a finalement voté, ce mercredi 29 juin, le renouvellement du mandat des Casques bleus déployés au Mali depuis 2013.

La mission onusienne de maintien de la paix est ainsi prorogée d’un an, s’étirant jusqu’au 30 juin 2023. Au deuxième étage du siège des Nations unies, treize pays, dont la France, les États-Unis, le Gabon ou encore le Ghana ont voté en faveur d’un renouvellement. Seules la Russie et la Chine se sont abstenues.

Face-à-face

Un renouvellement qui, jusqu’à quelques jours avant le vote, n’était pas joué d’avance tant deux blocs s’affrontaient. D’un côté, Paris, appuyé par les États-Unis, a plaidé en faveur d’un renforcement des prérogatives de la Minusma en matière des droits de l’homme, face à la multiplication des accusations d’exactions.

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