Centrafrique : fin de partie pour le « général » Moussa Assimeh
Le président de transition de la Centrafrique, Michel Djotodia, tente d’écarter l’un des principaux chefs de guerre du pays, le « général » Moussa Assimeh.
![Des soldats de la Séléka à Bangui, le 30 mars. © Sia Kambou/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/10/14/014102013183107000000soldatselekoki.jpg)
Des soldats de la Séléka à Bangui, le 30 mars. © Sia Kambou/AFP
Pressé par la communauté internationale et les États de la sous-région de faire le ménage dans son entourage, Michel Djotodia négocie le départ du "général" Moussa Assimeh, l’un des chefs de guerre les plus puissants du pays. L’intéressé demanderait en échange, outre une forte somme d’argent, l’intégration de ses quelque sept cents hommes dans les futures Forces de défense et de sécurité. Ancien colonel de l’armée soudanaise originaire du Darfour, Assimeh appartient à une tribu de nomades arabes Djandjawid. Convaincu de pouvoir jouer un rôle au côté de Djotodia, qui s’est longtemps appuyé sur lui, il faisait "tout pour se fondre dans le paysage local", explique une source sécuritaire.
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