Japon – Afrique : le renseignement avant tout

Prenant la mesure des menaces sécuritaires qui pèsent sur le continent, le Japon compte désormais combler son retard en matière de renseignement africain. Une des conséquences de la prise d’otages d’In Amenas, en janvier 2013.

Itsunori Onodera, le ministre japonais de la Défense. © Yoshikazu Tsuno/AFP

Itsunori Onodera, le ministre japonais de la Défense. © Yoshikazu Tsuno/AFP

Publié le 15 octobre 2013 Lecture : 1 minute.

Le monde nippo-africain bouge. Le ministère japonais de la Défense va considérablement renforcer sa présence dans le domaine du renseignement militaire en Afrique. Des agents vont ainsi être déployés dans les ambassades à Djibouti (où le Japon possède une base navale), Rabat, Abuja, Addis-Abeba, Nairobi et Alger. En janvier 2013, la sanglante prise d’otages d’In Amenas, en Algérie, au cours de laquelle dix Japonais ont trouvé la mort, avait traumatisé le gouvernement de Tokyo et mis en lumière l’incapacité de son ambassade en Algérie à obtenir des informations de manière autonome. Dans son rapport 2013 sur le terrorisme dans le monde, l’Agence des renseignements pour la sécurité publique japonaise consacre un chapitre aux activités d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et au recrutement en son sein de jihadistes marocains, tunisiens et libyens. L’agence évoque également des "alliances" croisées entre Aqmi, Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (Aqpa) et… le Front Polisario, basé en Algérie.

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