Gaz algérien : comment Sonatrach veut augmenter les prix pour ses clients européens
Avec des découvertes importantes et des fluctuations inédites des cours sur les marchés mondiaux, la compagnie pétro-gazière algérienne envisage de renégocier ses contrats à la hausse avec les acheteurs européens. Décryptage.
« La Sonatrach est un fournisseur fiable de gaz pour le marché européen et est disposée à soutenir ses partenaires de long terme en cas de situations difficiles », déclarait, à la fin de février, Toufik Hakkar, PDG de la major africaine. Quatre mois plus tard, le géant public algérien des hydrocarbures se dit toujours disposé à fournir davantage de gaz à l’Union européenne. Mais il souhaite pouvoir bénéficier de la hausse considérable des prix au niveau mondial.
En guerre contre l’Ukraine et mise au ban par l’Union européenne (UE), la Russie a progressivement fermé les turbines à gaz en direction des pays européens. Après avoir drastiquement réduit ses livraisons à l’Allemagne, à l’Autriche et à l’Italie, Moscou ne livre plus la France, ni la Pologne et la Bulgarie. Cette lente asphyxie, qui met en péril l’approvisionnement en gaz d’une UE ultra-dépendante à la Russie (45%), accélère la recherche d’alternatives.
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