Côte d’Ivoire : Abidjan franchit un cap décisif avec Azito IV
Après la mise en service partielle d’une nouvelle extension sur le complexe d’Azito, près de la 30 % de la production électrique nationale repose sur la centrale coconstruite par Globeleq. Si les objectifs ne sont pas encore tout à fait atteints, les progrès en matière d’électrification sont patents depuis dix ans.
Infrastructures : quand l’Afrique trace sa route
Recul des investissements chinois, déficit de financements devenu endémique, retards et freins en tous genres… Afin de se doter des infrastructures essentielles à son développement, l’Afrique devra relever de nombreux défis. JA braque ses projecteurs sur les succès déjà remportés et certains projets emblématiques de la solidité des ambitions continentales.
La Côte d’Ivoire accélère sur le chantier des travaux d’extension des centrales thermiques du pays. Le complexe d’Azito, l’une des plus importantes centrales de production d’électricité de Côte d’Ivoire, continue sa montée en puissance après la mise en service d’une nouvelle unité qui doit ajouter 253 mégawatts (MW) de capacité, portant la production totale à 710 MW. La centrale d’Azito Energie SA – filiale du britannique Globeleq et du groupe ivoirien IPS West Africa –, produira ainsi près de 30 % de la puissance totale installée en Côte d’Ivoire.
Cette première tranche d’extension, dénommée phase IV, d’Azito aura mobilisé au total un investissement de 217 milliards de F CFA (330 millions d’euros) sur lesquels neuf institutions financières dont Proparco, la Société financière internationale (IFC), la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), la Banque africaine de développement (BAD) ou le Fonds international de développement de l’Opep ont participé. Les coûts ont été réajustés puisque, lors du lancement des travaux en 2019, l’enveloppe avait été évaluée à 170 milliards de F CFA.
Hub énergétique régional
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Infrastructures : quand l’Afrique trace sa route
Recul des investissements chinois, déficit de financements devenu endémique, retards et freins en tous genres… Afin de se doter des infrastructures essentielles à son développement, l’Afrique devra relever de nombreux défis. JA braque ses projecteurs sur les succès déjà remportés et certains projets emblématiques de la solidité des ambitions continentales.
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan