Guinée : la Cedeao resserre la vis face à Mamadi Doumbouya

Lors de leur dernier sommet, qui s’est tenu à Accra dimanche 3 juillet, les dirigeants ouest-africains ont allégé les sanctions contre le Mali et le Burkina Faso. Mais avec la Guinée, pas question d’être conciliants. Conakry risque de subir de nouvelles mesures coercitives.

Le président de la Commission de la Cedeao, Jean-Claude Kassi Brou, lors de la 61e session ordinaire à Accra, au Ghana, le 3 juillet 2022. © Nipah Dennis/AFP

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Publié le 4 juillet 2022 Lecture : 3 minutes.

Jusque-là, la junte militaire à Conakry avait su tirer son épingle du jeu et éviter que la Cedeao ne hausse trop le ton contre la Guinée. C’en est visiblement fini de cette indulgence. Désormais, Mamadi Doumbouya dispose d’un mois pour mettre en place des actes concrets en guise de garantie d’un retour à l’ordre constitutionnel. L’organisation sous-régionale attend notamment un chronogramme clair et raisonnable jusqu’à la fin de la transition les plus de trois ans que s’est octroyé Mamadi Doumboya étaient jusque-là considérés comme inacceptables.

L’opposition revigorée

Cela figurait en bonne place parmi la liste de revendications des principales formations politiques guinéennes, dont l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo, l’Union des forces républicaines (UFR) de Sidya Touré, ou encore l’ancien parti au pouvoir, le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG Arc-en-ciel) d’Alpha Condé.

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