Algérie – Présidence de la Fédération de football : pourquoi Djahid Zefizef part favori
À la veille de l’élection du président de la Fédération algérienne de football (FAF), le 7 juillet, tout les voyants sont au vert pour Djahid Zefizef. À moins que son unique concurrent, Abdelhakim Serrar, ne crée la surprise.
Les temps changent, en Algérie. Dans un passé récent, en 2017 et en 2021, Kheireddine Zetchi et Charaf-Eddine Amara avaient été élus à la présidence de la Fédération algérienne de football (FAF) dans un fauteuil, puisqu’ils étaient les seuls candidats en lice.
Cette année, la démission de Charaf-Eddine Amara, à la fin du mois de mars, quelques semaines après l’élimination des Fennecs en Coupe du monde par le Cameroun (0-1, 2-1), provoque la tenue d’un nouveau scrutin. Il opposera Djahid Zefizef, le manager des équipes nationales, à Abdelhakim Serrar, le président de l’Entente Sportive de Sétif, l’un des meilleurs clubs du pays.
Abdelhakim Serrar, 61 ans, est bien connu des familiers du football algérien. Cet ancien défenseur central a évolué à l’ES Sétif ainsi que dans deux formations tunisiennes, l’Étoile du Sahel et l’Olympique du Kef. Quinze fois international, il a remporté la CAN 1990 à Alger. Une fois sa carrière achevée, en 1995, Serrar a entamé sa reconversion en tant que dirigeant, jusqu’à devenir le président du club de Sétif.
Sous sa direction, « l’Aigle noir » a remporté dix trophées, dont le championnat d’Algérie (2007, 2009, 2012), la coupe d’Algérie (2010, 2012) et la Ligue des champions arabes (2007, 2008). En 2018, Ali Haddad, alors président de l’USM Alger, l’avait nommé à la présidence du directoire de son club, mais Serrar est revenu il y a deux ans dans sa ville natale de Sétif, pour y prendre la tête du club.
Reconversion réussie
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