Tunisie : assassinat de Chokri Belaïd, l’ombre du scandale d’État

Le 6 février 2013, Chokri Belaïd était assassiné devant son domicile. Dix ans plus tard, les exécutants ont été identifiés, mais pas les commanditaires, et le doute plane toujours sur la responsabilité du parti islamiste Ennahdha, au pouvoir au moment des faits.

Marche en mémoire de Chokri Belaïd, à Tunis, le 6 février 2022. © Chedly Ben Ibrahim/NurPhoto via AFP

Publié le 6 février 2023 Lecture : 8 minutes.

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[Cold case] Ces crimes non élucidés qui ont défrayé la chronique

Il est de ces crimes qui, des décennies après avoir été commis, conservent une part de mystère. Tunisie, Gabon, Côte d’Ivoire, Cameroun, Sénégal, Algérie, Afrique du Sud… JA lève le voile sur sept affaires qui ont marqué leur époque.

Sommaire

Le 6 février 2013. El Menzah 6, quartier résidentiel situé dans le nord de Tunis, s’éveille doucement. Chokri Belaïd est un avocat et un homme politique en vue très occupé et très sollicité. Il n’en apprécie que davantage le calme de ces débuts de journée et ces petits-déjeuners partagés avec ses filles. Depuis qu’il a divorcé, un mois plus tôt, le rituel est devenu plus rare, mais son ex-épouse et lui ont décidé de préserver Neirouz et Nada en maintenant un cadre familial apaisé. De temps à autre, il vient passer la nuit sous le même toit que Basma et les enfants.

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