Mobile money : pourquoi Wave se recentre sur le Sénégal et la Côte d’Ivoire
Tout juste 24 heures après avoir confirmé des suppressions de postes au Mali, au Burkina Faso et en Ouganda, la start-up a annoncé avoir réuni 90 millions d’euros pour son développement en Afrique de l’Ouest.
Dix mois après la levée de fonds de 200 millions de dollars (196 millions d’euros) qui a fait d’elle la première licorne d’Afrique francophone, Wave annonce un nouveau financement, en dette, de 90 millions d’euros. La somme a été réunie grâce à plusieurs prêts, a indiqué dans un communiqué l’entreprise aux six millions d’utilisateurs actifs au Sénégal : 25 millions d’euros ont été consentis par IFC, filiale de la Banque mondiale consacrée au privé ; un total de 41 millions d’euros par les fonds d’impact suisses Symbiotics et BlueOrchard et par leur compatriote responsAbility Investments, ainsi que par la plateforme britannique de prêts Lendable ; le fonds de développement finlandais Finnfund et son homologue norvégien Norfund complètent à hauteur de 24 millions d’euros
Avec cette nouvelle levée de fonds, Wave, qui compte un total de 10 millions d’utilisateurs actifs sur ses cinq marchés, s’offre à nouveau le soutien de l’IFC, qui avait déjà injecté cinq millions de dollars lors de la série A de septembre, menée avec Partech Africa. Selon le document publié le 6 juillet par Wave, ces 90 millions d’euros doivent permettre « de répondre à la forte croissance de la demande en matière de paiements numériques et de services de mobile money en Afrique de l’Ouest ». Ils seront directement injectés dans Wave au Sénégal et en Côte d’Ivoire.
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