Renseignement : quand Tunis « découvre » ses agents en Libye
Des déclarations des autorités tunisiennes ont révélé l’existence d’un réseau de renseignement en Libye. Une imprudence qui a mis un certain nombre d’agents en danger.
![La capitale libyenne Tripoli. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/10/02/002102013161100000000tripolivilloiok.jpg)
La capitale libyenne Tripoli. © AFP
À en croire une source au ministère de l’Intérieur, les agents de renseignements tunisiens opérant en Libye, sous couverture et non armés, ne sont plus en sécurité. En annonçant le 24 septembre qu’Abou Iyadh, le chef salafiste d’Ansar al-Charia – réfugié en Libye depuis que son groupe a été classé parmi les organisations terroristes -, avait été localisé (alors qu’Interpol Tripoli est en veilleuse) et qu’il allait être exfiltré, les autorités ont involontairement révélé l’existence d’une antenne du renseignement tunisien en territoire libyen. Et mis en danger le réseau patiemment mis en place.
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