Gabon : guerre des chefs en perspective à l’Union nationale ?

Le vice-président de l’Union nationale (UN), Jean Eyéghé Ndong, suscite une controverse au sein de son parti en voulant briguer la mairie de Libreville.

André Mba Obame et Jean Eyéghé Ndong. © AFP/Montage J.A.

André Mba Obame et Jean Eyéghé Ndong. © AFP/Montage J.A.

Publié le 8 octobre 2013 Lecture : 1 minute.

À l’approche des municipales du mois de novembre, Jean Eyéghé Ndong, vice-président de l’Union nationale (UN) et ancien Premier ministre, a annoncé son intention de briguer la mairie de Libreville. Problème : il n’a pas le soutien de l’ensemble de son parti. Les proches d’André Mba Obame, le secrétaire exécutif (John Nambo et Michel Ongoundou, notamment), ont constitué une tendance favorable au boycott du scrutin, comme lors des législatives de décembre 2011.

Les frondeurs ont été rejoints par le mouvement Ça suffit comme ça, de Marc Ona, la tendance "loyaliste" de l’Union du peuple gabonais (UPG), et par Pierre-André Kombila, du Rassemblement national des bûcherons (RNB). Tous ces responsables considèrent que, en dépit de la mise en place de la biométrie, les conditions d’un scrutin transparent ne sont toujours pas réunies. Soutenu ouvertement par Zacharie Myboto, le président de l’UN, et tacitement par l’ancien Premier ministre Casimir Oyé Mba, Eyéghé Ndong va donc s’opposer frontalement à un Mba Obame que l’on n’entend plus guère. Le début d’une guerre des chefs dans la perspective de la présidentielle de 2017 ?

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