Guinée : Alpha, Hollande et le diamantaire Beny Steinmetz

En conflit depuis des mois contre le diamantaire franco-israélien Beny Steinmetz, le président guinéen, Alpha Condé, a fait part de son agacement à son homologue français.

François Hollande et Alpha Condé, en juillet 2012, sur le perron de l’Élysée. © Michel Euler/AP/Sipa

François Hollande et Alpha Condé, en juillet 2012, sur le perron de l’Élysée. © Michel Euler/AP/Sipa

Publié le 1 octobre 2013 Lecture : 1 minute.

Alpha Condé, le président guinéen, a profité de la cérémonie d’investiture d’IBK, le 19 septembre à Bamako, pour s’entretenir avec François Hollande du conflit qui l’oppose depuis des mois au diamantaire franco-israélien Beny Steinmetz à propos du gisement ferrugineux de Simandou. En termes un peu vifs, Condé a demandé pourquoi, alors qu’Américains et Britanniques le soutiennent dans ce bras de fer, les Français "ne font rien" pour l’aider. Et pourquoi aucun ministre, aucun haut responsable ne lui a rendu visite à Conakry depuis des lustres. Ébranlé (et mis au courant des liens supposés entre Steinmetz et plusieurs dirigeants de l’UMP au premier rang desquels Nicolas Sarkozy), Hollande a convié son interlocuteur à poursuivre la discussion à Paris, en octobre. Alpha Condé a par ailleurs attiré l’attention de son homologue sénégalais Macky Sall sur la présence à Dakar de l’un de ses opposants les plus radicaux, Bah Oury, fondateur de l’Union des forces démocratiques de Guinée, qu’il soupçonne de chercher à le déstabiliser.

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