Infrastructures africaines : quand le G7 s’en mêle

Les sept grandes puissances mondiales ont annoncé la création d’un fonds doté de 600 milliards de dollars. Objectif : financer des projets d’infrastructures dans les pays en développement, notamment en Afrique.

Lors de la dernière séance de travail du sommet du G7 au château d’Elmau, dans le sud de l’Allemagne, le 28 juin 2022. © John MACDOUGALL/AFP

Publié le 12 juillet 2022 Lecture : 3 minutes.

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Infrastructures : quand l’Afrique trace sa route

Recul des investissements chinois, déficit de financements devenu endémique, retards et freins en tous genres… Afin de se doter des infrastructures essentielles à son développement, l’Afrique devra relever de nombreux défis. JA braque ses projecteurs sur les succès déjà remportés et certains projets emblématiques de la solidité des ambitions continentales.

Sommaire

Le président américain, Joe Biden, et d’autres dirigeants du G7 ont dévoilé, à la fin de juin, un projet de plusieurs milliards de dollars destiné à concurrencer l’initiative chinoise Belt and Road (BRI) (« Nouvelles Routes de la soie »), lancée il y a une dizaine d’années, riche de promesses, mais dont les réalisations et le contenu exact sont peu détaillés.

Ce Partenariat mondial pour les infrastructures et les investissements (PGII en anglais) vise à mobiliser 600 milliards de dollars de fonds publics et privés jusqu’en 2027 pour financer des projets d’infrastructures dans les pays en développement, notamment en Afrique. Environ un tiers de ces ressources, soit 200 milliards de dollars, devrait être mobilisé par les États-Unis.

Des dizaines de projets dans le pipeline

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