Ouganda : dix choses à savoir sur Muhoozi Kainerugaba, fils – et dauphin ? – de Yoweri Museveni
Adulé par les uns, détesté par les autres, Muhoozi Kainerugaba, commandant des forces terrestres de l’armée ougandaise et fils du président, est bien parti pour succéder à son père, au pouvoir depuis 1986.
Le lieutenant-général Muhoozi Kainerugaba à Entebbe, en Ouganda, le 7 mai 2022. © REUTERS/Abubaker Lubowa
Publié le 13 juillet 2022 Lecture : 2 minutes.
1. Héritier
Si plusieurs anciens camarades de lutte de Yoweri Museveni ont été cités, ces dernières décennies, comme de potentiels successeurs du chef de l’État, Muhoozi Kainerugaba apparaît aujourd’hui comme l’unique prétendant. De là à se présenter dès 2026 ? C’est en tout cas le sens de la campagne que mènent ses partisans sur les réseaux.
All those who want me to stand in 2026 retweet, all those who don't like.
— Muhoozi Kainerugaba (@mkainerugaba) May 1, 2022
2. Protecteur
Dans l’armée depuis 1999, Muhoozi a passé la quasi-totalité de sa carrière à protéger son père. Il a notamment réformé le Commandement des forces spéciales (SFC), une unité semi-autonome qui compte parmi les mieux équipées. Il l’a dirigée entre 2008 et 2017, puis en a repris les rênes lors des élections de janvier 2021. Six mois plus tard, il a été nommé à la tête des forces terrestres ougandaises.
3. Exil
