Bénin : Boni Yayi excédé par l’affaire Patrice Talon
Le président Boni Yayi commence à peu apprécier l’enlisement de l’affaire Patrice Talon, après que la justice française a une nouvelle fois renvoyé à une date ultérieure sa décision d’extrader ou non l’homme d’affaires béninois.
![Boni Yayai a sommé ses conseillers juridiques de s’expliquer sur la solidité du dossier Talon. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/09/24/024092013121413000000boniexcedetalok.jpg)
Boni Yayai a sommé ses conseillers juridiques de s’expliquer sur la solidité du dossier Talon. © AFP
Il en a par-dessus la tête de l’affaire Talon ! Apprenant le 18 septembre que la cour d’appel de Paris avait décidé de renvoyer au 23 octobre sa décision d’extrader ou non l’homme d’affaires béninois, le président Boni Yayi n’a pas caché son exaspération et a sommé ses conseillers juridiques de s’expliquer sur la solidité du dossier. Il n’a pourtant pas eu, ce jour-là, que des mauvaises nouvelles. L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a en effet confirmé à la justice française que le Bénin figure sur sa liste des pays considérés comme sûrs. Autrement dit : un de ses ressortissants ne peut déposer une demande d’asile au motif que ses droits seraient bafoués dans l’hypothèse où il serait renvoyé au Bénin. Me William Bourdon, l’un des conseils de Talon, insiste pourtant sur les risques encourus par son client, accusé de tentative d’empoisonnement, en cas d’extradition.
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