Sénégal : Macky Sall s’offre les services de lobbyistes américains
Le chef de l’État souhaite promouvoir son image à l’international et travailler au rayonnement de la diplomatie sénégalaise. Mais ce cabinet de conseils américain n’est pas seul sur le coup…
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/07/15/jad20220715-ass-senegal-lobbying-usa-1256x628-1657981378.jpg)
Rencontre entre les présidents Macky Sall et Joe Biden lors du sommet du G7 du 26 au 28 juin 2022 à Elmau, Allemagne. © Présidence de la République du Sénégal.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/07/28/jad20220728-ass-senegal-legislatives-1256x628-1659331291.jpg)
Législatives au Sénégal : le test de confiance
Près de 7 millions de Sénégalais étaient appelés aux urnes le 31 juillet. Une nouvelle épreuve pour le chef de l’État qui doit manœuvrer entre les assauts de l’opposition et les ambitions de son propre camp.
Très connecté outre-Atlantique, le Congolais Félix Tshisekedi a-t-il fait des émules ? C’est en effet au tour de Macky Sall de chercher à redorer son image en faisant appel à un cabinet de lobbying américain.
Moyennant 15 000 dollars par mois, la société Mercury Public Affairs, basée à New York, lui fournira « des conseils en stratégie, en relations gouvernementales, [des services] de lobbying et de relations publiques », selon une déclaration de lobbying récemment rendue publique, ainsi que le prévoit la loi aux États-Unis. Le contrat a été conclu pour trois mois à compter du 25 juin. C’est la première fois depuis 2017 que le Sénégal veille ainsi à ses intérêts depuis Washington.
« Promouvoir les efforts exceptionnels du président »
À y regarder de plus près, il s’avère que Mercury ne travaille pas directement pour le bureau du président sénégalais, mais plutôt en tant que sous-traitant pour Kirjas Global Ltd, une société – bulgare cette fois-ci – spécialisée dans la fourniture de « conseils géopolitiques et stratégiques aux chefs d’État et de gouvernement ». L’entreprise a été fondée en 2017 par Emil Kirjas, ancien ministre des Affaires étrangères de Macédoine de 2004 à 2006, désormais basé à Londres.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/07/28/jad20220728-ass-senegal-legislatives-1256x628-1659331291.jpg)
Législatives au Sénégal : le test de confiance
Près de 7 millions de Sénégalais étaient appelés aux urnes le 31 juillet. Une nouvelle épreuve pour le chef de l’État qui doit manœuvrer entre les assauts de l’opposition et les ambitions de son propre camp.
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »