La vengeance de Rached Ghannouchi

À l’occasion des funérailles d’Ahmed Bergaoui, le fils de l’ancien maire de Monastir, Rached Ghannouchi, le leader d’Ennahdha, parti au pouvoir en Tunisie, a démontré qu’il était décidément rancunier contre Habib Bourguiba, dont la mosquée portait le nom.

Rached Ghannouchi, leader du parti Ennahdha. © AFP

Rached Ghannouchi, leader du parti Ennahdha. © AFP

Publié le 19 septembre 2013 Lecture : 1 minute.

Mis à jour le 23 septembre 2013 à 11h50

Ahmed Bergaoui, membre du parti islamiste et fils d’Hassen Bergaoui, ancien maire de Monastir, est décédé début septembre d’une crise cardiaque, en Turquie. Lors de ses funérailles, Rached Ghannouchi, le "cheikh", a refusé de prendre place à l’intérieur de la mosquée Habib-Bourguiba, tant est forte sa détestation de l’ancien président, Bourguiba. Pour ne rien arranger, un Monastirien qui, à l’évidence, ne le porte pas dans son coeur, lui a lancé au visage un retentissant "Yahia Bourguiba !" ("vive Bourguiba"). Sur le coup, Ghannouchi n’a pas réagi. Mais quelques heures plus tard, son contradicteur a été passé à tabac. Simple coïncidence, évidemment.

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Précision

Ahmed Bergaoui est membre de la choura d’Ennahdha. Il n’a jamais eu de responsabilités politiques publiques en tant que maire ou élu, et n’a aucun lien de parenté avec l’ex-maire de la ville de Monastir.

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Seif Eddine Trabelsi, conseiller de Rached Ghannouchi

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