Le Tchad, nouvelle terre d’accueil des témoins de crimes jugés par la CPI

Le Tchad a fait un grand pas dans son implication auprès de la Cour pénale internationale (CPI) : N’Djamena accepte désormais accueillir sur son territoire des témoins ou rescapés de crimes jugés à La Haye.

Salle d’audience de la CPI. © AFP

Salle d’audience de la CPI. © AFP

Publié le 19 septembre 2013 Lecture : 1 minute.

C’est un accord de "réinstallation de témoins" que le Tchad a signé, le 9 septembre, avec la Cour pénale internationale (CPI) – et il n’est pas peu fier d’être le premier pays d’Afrique francophone à le faire. Cela signifie que, dans l’hypothèse où la CPI souhaiterait installer hors de leur pays d’origine des témoins ou des rescapés de crimes jugés à La Haye, elle peut désormais solliciter l’aide de N’Djamena. C’est la Cour ou un pays tiers (la France, par exemple) qui prendra en charge les frais occasionnés par leur réinstallation, leur protection et leur éventuel changement d’identité. À l’évidence, les autorités de N’Djamena, à qui le bureau du procureur de la CPI a plusieurs fois reproché de ne pas s’être engagées à exécuter le mandat d’arrêt lancé contre le Soudanais Omar el-Béchir, souhaitent ainsi manifester leur bonne volonté.

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