Bitcoin, crypto et blockchain : ces jeunes pousses africaines qui tentent leur chance
« Les aventuriers de la crypto » (3/3). Si les escroqueries aux cryptomonnaies font régulièrement la Une des médias internationaux, il demeure des entrepreneurs résolus à exploiter les possibilités des monnaies numériques pour inclure davantage d’usagers.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/08/01/serieja_crypto_2-1256x628.jpg)
Les cryptomonnaies ont le vent en poupe sur le continent africain. © Photomontage : JA / Photo : TERTIUS GOUS/VALR
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/08/08/serieja_crypto_1_new-1256x628.jpg)
Blockchain africaine : les aventuriers de la crypto
En Afrique, l’engouement pour les cryptomonnaies attise de nombreuses convoitises. De l’arnaqueur à l’influenceur, immersion dans l’univers des pionniers de la blockchain africaine.
Tout a commencé en novembre 2021. À cette époque, le cours du bitcoin atteint un niveau jamais vu. En frôlant les 60 000 dollars, il convertit de nouveaux adeptes, surpris par cette valorisation soudaine d’une monnaie numérique encore mal comprise, et crée de nouvelles fortunes à travers le monde. Comme le reste de l’économie mondiale, la première des cryptomonnaies jouit d’une conjoncture favorable, portée par la reprise des échanges mondiaux. On était encore loin des craintes de pénurie de matières premières, de l’explosion du prix du fret et de la guerre en Ukraine, qui ont par la suite provoqué l’effondrement de son cours autour de 20 000 dollars.
En Afrique, nombreux sont ceux qui ont investi dans les cryptomonnaies avant même cette tendance haussière de la valeur du bitcoin. Au Kenya, le cabinet de conseil Chainalysis, spécialisé dans le suivi du développement du secteur des cryptos, estime ainsi que 8,5 % de la population détient de la monnaie numérique, soit 0,2 point de plus qu’aux États-Unis. Selon cette même source, 7,1 % des Sud-Africains possèdent également un portefeuille de cryptos ainsi que 6,3 % des Nigérians. Au total, les experts de ce cabinet estiment qu’entre septembre 2019 et juin 2021 l’écosystème a crû de 2 300 % sur le continent. De quoi convaincre de nombreux porteurs de projet de se lancer dans un secteur encore peu régulé et réservé à une poignée de pionniers sur le continent. Tour d’horizon des start-up à suivre, loin des tentatives d’escroquerie, des modèles d’affaires bancals et autres promesses de rendements douteux.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/08/08/serieja_crypto_1_new-1256x628.jpg)
Blockchain africaine : les aventuriers de la crypto
En Afrique, l’engouement pour les cryptomonnaies attise de nombreuses convoitises. De l’arnaqueur à l’influenceur, immersion dans l’univers des pionniers de la blockchain africaine.
Les plus lus
- Les fidèles d’Abdourahamane Tiani, le général à l’épreuve du pouvoir nigérien
- Dans le viseur de la justice de la RDC, Nicolas Kazadi s’envole pour Paris
- Élections législatives françaises : en Afrique, la gauche sort vainqueur du premier tour
- Comment réveiller le Gabon ?
- Léna Tall Faye, la Sénégalaise qui s’est construit un empire dans l’assainissement