Maroc : à la SGTM, une famille solide et une santé en béton

LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE. Géant du BTP, la Société générale des travaux du Maroc, toujours dirigée par son cofondateur, M’hammed Kabbaj, enchaîne les projets stratégiques dans le royaume et accélère en Afrique subsaharienne.

M’hammed Kabbaj, fondateur il y a plus d’un demi-siècle, en 1971, avec feu son frère Ahmed de la Société générale des travaux du Maroc. © Hassan Ouazzani pour JA

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Publié le 27 juillet 2022 Lecture : 4 minutes.

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Infrastructures : quand l’Afrique trace sa route

Recul des investissements chinois, déficit de financements devenu endémique, retards et freins en tous genres… Afin de se doter des infrastructures essentielles à son développement, l’Afrique devra relever de nombreux défis. JA braque ses projecteurs sur les succès déjà remportés et certains projets emblématiques de la solidité des ambitions continentales.

Sommaire

La crise du Covid-19 n’a nullement miné les équilibres financiers de la Société générale des travaux du Maroc (SGTM). Tant s’en faut, comme l’illustre son riche carnet de commandes, dans lequel s’alignent nombre de projets stratégiques pour le royaume. Parmi eux, la construction d’une usine de fabrication appelée à assurer la « souveraineté vaccinale » du pays, voire du continent, et que le roi Mohammed VI suit particulièrement. À terme, le coût total de ce mégaprojet – équipements industriels et R&D inclus – pourrait atteindre 500 millions d’euros.

Selon nos informations, l’entreprise appartenant à la famille Kabbaj s’apprête à livrer les bâtiments de l’usine après tout juste cinq mois de travaux. Idem pour un autre chantier urgent : le campus à Rabat de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), un établissement d’excellence le prince héritier, Moulay El Hassan, poursuit ses études. « La SGTM a acquis une expertise qui n’a rien à envier à certains mastodontes étrangers du BTP », commente un fin connaisseur du secteur. Cela a permis au groupe de décrocher en 2021, aux côtés de son compatriote Somagec, un autre marché hautement stratégique : la construction du port Dakhla Atlantique, un projet majeur au coût global de 1 milliard d’euros visant à booster le développement des provinces du sud du royaume.

Un top management « maison »

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