Cameroun : le « Uber russe » Yango teste son service de taxis-motos pour la première fois en Afrique

Dix mois après avoir pris pied dans le pays, le géant de la tech Yandex élargit son offre à Douala, via son application de VTC Yango.

Une voiture Yango au Cameroun (illustration). © Yango

Publié le 19 juillet 2022 Lecture : 2 minutes.

Yango, le service de VTC et filiale du moteur de recherche russe Yandex, annonce le lancement d’un service de commande de courses à moto dans la capitale économique du Cameroun. Le pays devient ainsi le premier marché dans lequel les utilisateurs de l’application Yango pourront commander ce type de service.

À Douala, où le trafic est particulièrement dense, l’application indiquera le coût estimé du trajet de manière plus précise puisque les motos y circulent plus rapidement que les voitures, soutient l’entreprise. Du côté des partenaires, elle s’est associée à Bee Moto, l’un des plus grands services de motos à Douala. Un modèle de partenariat avec les prestataires locaux que l’entreprise réplique dans chacun des marchés dans lesquels elle s’est implantée.

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Présent dans six pays africains

Dans un pays de 25 millions d’habitants, à l’urbanisation rapide, la circulation est un enjeu majeur. Avec près de 55 % de la population qui vit en ville, le Cameroun est le pays le plus urbanisé d’Afrique centrale, selon les chiffres de MobiliseYourCity, plateforme sur la mobilité urbaine financée par l’Union européenne. À Douala, qui compte 2,8 millions d’habitants – un chiffre devant doubler d’ici à 2035 – le lancement de Yango répond à la forte demande locale dans un environnement où les taxis-motos « informels » représentent 40 % des déplacements, contrairement à Yaoundé, où le taxi traditionnel reste très dominant.

Yango est un service international de covoiturage qui opère dans 20 pays en Europe, en Asie centrale et au Moyen-Orient. Mais l’entreprise a également une présence importante en Afrique, dans six pays au total. La Côte d’Ivoire est le premier d’entre eux. Yango s’y est implanté en 2018, se mesurant à la concurrence des applications du type Uber, Taxify ou encore Heetch. L’année suivante, l’entreprise s’est implantée au Ghana, puis au Cameroun et au Sénégal en 2021. Cette année, elle a essaimé en Zambie et en Angola.

Contrairement aux autres services de VTC , l’application Yango utilise son propre système de cartographie, d’acheminement, de navigation, et de distribution des commandes. Selon l’entreprise, ces technologies permettent de gagner en compétitivité, en prix de revient net, en flexibilité et en rapidité d’exécution.

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