François Bozizé en France, un hôte embarrassant

Arrivé en France fin juillet, la présence de l’ex-président centrafricain, François Bozizé, plonge ses hôtes dans l’embarras. D’autant plus qu’il n’a pas été avare avec les médias.  

François Bozizé, le 7 août. © Sophie Liédot/JBV News pour J.A.

François Bozizé, le 7 août. © Sophie Liédot/JBV News pour J.A.

Publié le 5 septembre 2013 Lecture : 1 minute.

"Nous ne voulons pas encourager une installation durable de François Bozizé et de sa famille sur notre territoire." Le commentaire, un peu embarrassé, émane d’une source diplomatique française. C’est que, depuis son arrivée en France à la faveur d’un passeport diplomatique et d’un visa de trois mois, fin juillet, l’ancien président centrafricain ne s’est pas privé de se manifester. Il a accordé des interviews à plusieurs médias écrits (Jeune Afrique, Ouest France et le Sunday Times de Johannesburg), ainsi qu’à RFI.

>> Lire notre interview de François Bozizé : "Tôt ou tard, je reviendrai"

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Les nouvelles autorités centrafricaines ont aussitôt cru y voir la main de Paris et l’ont fait savoir. Plusieurs ONG françaises présentes en Centrafrique et reçues par le président François Hollande le 23 août ont d’ailleurs exprimé leur crainte de pâtir de la présence de l’ancien chef de l’État dans l’Hexagone. Paris a fait savoir à Bozizé, via divers intermédiaires, qu’il serait préférable qu’il s’abstienne de faire de nouvelles déclarations.

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