Le général tunisien Ali Seriati bientôt libre ?

Alors que les négociations entre le parti au pouvoir, Ennahdha, et l’opposition n’ont toujours pas accouché de plan de sortie de crise clair, la réconciliation nationale continue de s’opérer, tant bien que mal, dans l’ombre. Le clan de l’ancien président Zine el-Abidine Ben Ali en profite.

Ali Seriati au tribunal de Tunis, le 26 juillet 2011. © Hichem

Ali Seriati au tribunal de Tunis, le 26 juillet 2011. © Hichem

Publié le 2 septembre 2013 Lecture : 1 minute.

La réconciliation nationale en Tunisie s’opère en coulisses.

La libération, le 12 juillet, d’Abdallah Kallel, Abdelwahab Abdallah et Mohamed Ghariani, trois figures du régime Ben Ali, aurait été suggérée par l’Arabie saoudite, selon une source proche de la primature, et a été interprétée comme un geste d’apaisement envers les membres de l’ancien régime.

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Des représentants des ministères de l’Intérieur et de la Défense, dans un courrier confidentiel qu’ils ont fait parvenir le 20 août à Rached Ghannouchi, président d’Ennahdha, suggèrent à celui-ci d’équilibrer cette démarche en en faisant de même avec trois anciens responsables de l’Intérieur et de l’armée, contre lesquels aucune charge grave n’a été retenue à ce jour, dont le général Ali Seriati, ex-chef de la garde présidentielle, qui avait joué un rôle important lors de la chute de Zine el-Abidine Ben Ali.

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