Benjamin Amama Amama
Élu (Est), RDPC
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Après sept ans de traversée du désert, la forte tête Benjamin Amama Amama reprend du service. Natif de Messamena, dans le département du Haut-Nyong, l’ancien directeur général de l’École nationale d’administration et de magistrature (Enam), 57 ans, s’était mis à dos de puissants réseaux de corruption gênés par l’impitoyable chasse aux fonctionnaires fictifs à laquelle il s’était livré de 2004 à 2006, en tant que ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative. Mais c’est pour s’être opposé à Ephraïm Inoni, alors Premier ministre, qu’Amama est finalement tombé en 2006. Soupçonnant des fraudes et malgré les pressions du chef du gouvernement, il s’était obstiné à refuser de valider les résultats des concours d’entrée dans la fonction publique. Le bras de fer avait duré plusieurs mois. Jusqu’à ce que le président Paul Biya arbitre en faveur du Premier ministre et démette Amama. Ironie du sort, ce dernier a été élu au Sénat alors que le tribunal criminel spécial auditionnait son ennemi, Inoni. Incarcéré depuis avril 2012 à la prison de Kondengui à Yaoundé, l’ancien chef du gouvernement est poursuivi pour détournement de deniers publics.
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