Tchad : ceux qui disent « non » à Mahamat Idriss Déby Itno

À contre-courant d’une majorité de la classe politique tchadienne, Les Transformateurs, de Succès Masra, et la plateforme Wakit-Tama continuent de s’opposer au Conseil militaire de transition. Jusqu’où peuvent-ils aller ?

Arrivée de Succès Masra lors du premier meeting des Transformateurs, le 8 janvier 2021, au stade Idriss-Mahamat-Ouya de N’Djamena. © JournalduTchad.com

Franck Foute © Franck Foute

Publié le 4 septembre 2022 Lecture : 3 minutes.

Les trois semaines qu’il a passées en mai et en juin dans les maisons d’arrêt de N’Djamena puis de Klessoum, à dix kilomètres de la capitale, n’ont en rien entamé la détermination de Max Loalngar. Loin de là. Le porte-parole et coordonnateur de la coalition Wakit-Tama assure en effet être déterminé à lutter contre « la prise et la conservation du pouvoir par les armes », et ce « au péril de [sa] vie ». Dans son viseur, le Conseil militaire de transition (CMT), dirigé par Mahamat Idriss Déby Itno.

Manifestation contre la France

Le 14 mai, des centaines de Tchadiens sont descendus dans les rues de N’Djamena à l’appel de cette coalition d’organisations de la société civile pour dire « non » à la politique française au Tchad. « C’était une mobilisation exceptionnelle pour nous. C’est la France qui a installé ce régime sous prétexte que notre pays était une exception. Eh bien, nous n’en voulons pas ! » explique Max Loalngar, que nous avons rencontré à la fin de juin, juste après l’assemblée générale de son mouvement, dans les locaux de l’Union des syndicats du Tchad (UST).

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