RDC : critiquée, la Monusco interpelle discrètement les autorités

Récemment épinglée par le président du Sénat, la mission onusienne a adressé une note verbale au gouvernement afin de dénoncer les « discours hostiles » de certains représentants de l’État.

Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint aux opérations de paix, en visite en RDC, avec Bintou Keita, cheffe de la MONUSCO, dans le camp de Roe, le 22 février 2022. © UN Photo/Eskinder Debebe

Publié le 20 juillet 2022 Lecture : 1 minute.

En tournée dans l’est de la RDC, Modeste Bahati Lukwebo, le président du Sénat, a profité d’un meeting le 15 juillet à Goma (Nord-Kivu) pour faire une sortie remarquée dans laquelle il a appelé à mettre un terme à la présence de la mission onusienne au Congo. « La Monusco doit plier bagage », a-t-il lancé aux militants de son parti, l’Alliance des forces démocratique (AFDC), membre de la coalition du président Félix Tshisekedi.

Ce type de discours n’est pas nouveau l’ex-président Joseph Kabila en était coutumier – et la présence des contingents onusiens, régulièrement accusés d’inaction face à l’insécurité, fait l’objet de manifestations. Sous pression, la Monusco s’est plainte auprès du ministère des Affaires étrangères dirigé par Christophe Lutundula, dans une note verbale datée du 18 juillet que JA a pu consulter.

« Risque d’actes hostiles »

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