Législatives au Sénégal : pour l’opposition, l’étrange match des remplaçants
La coalition d’Ousmane Sonko s’apprête à aller aux législatives du 31 juillet sans ses candidats titulaires, dont la liste nationale a été invalidée début juillet par le Conseil constitutionnel.
Législatives au Sénégal : le test de confiance
Près de 7 millions de Sénégalais étaient appelés aux urnes le 31 juillet. Une nouvelle épreuve pour le chef de l’État qui doit manœuvrer entre les assauts de l’opposition et les ambitions de son propre camp.
Il y a deux semaines, elle a démarré timidement, mais la campagne électorale bat désormais son plein à Dakar, à moins d’une semaine des législatives du 31 juillet. Si la fièvre politique est montée d’un cran, l’ambiance festive des meetings a été douchée par les pluies diluviennes qui se sont abattues pendant plusieurs jours sur la capitale sénégalaise.
Les questions d’assainissement se sont d’ailleurs invitées dans les discours politiques après les inondations dans plusieurs communes de la banlieue de Dakar, comme Keur Massar, et l’affaissement d’une partie de l’autoroute Seydina-Limamoulaye, qui relie Dakar à l’ancien aéroport Léopold-Sédar-Senghor. « Le cauchemar des inondations revient à Dakar. Et cela met à nu la vanité des travaux de Macky Sall dans la lutte contre les inondations », a affirmé le 20 juillet sur sa page Facebook Mamadou Lamine Diallo, mandataire de la coalition de l’opposition Wallu Sénégal, construite autour du PDS.
Tandis que, depuis la Casamance où elle est en campagne, Mimi Touré, tête de liste nationale de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar, a exprimé sa « solidarité aux populations de Dakar frappées par les inondations » tout en rappelant que « près de cent milliards [de francs CFA] ont été investis pour le programme de lutte contre les inondations ».
Les suppléants sur le devant de la scène
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Législatives au Sénégal : le test de confiance
Près de 7 millions de Sénégalais étaient appelés aux urnes le 31 juillet. Une nouvelle épreuve pour le chef de l’État qui doit manœuvrer entre les assauts de l’opposition et les ambitions de son propre camp.
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